Azilal – le12
Le Centre pour les personnes sans-abris d’Azilal constitue un exemple éloquent des projets réalisés dans le cadre de la troisième phase de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) ayant pour principal objectif d’améliorer les conditions de vie des personnes sans domicile fixe (SDF) et leur offrir une meilleure insertion et inclusion au sein de la société.
Ce centre à vocation sociale et humaine, créé dans le cadre de l’INDH, et plus précisément sa troisième et ambitieuse phase, a comme toile de fond, de prendre en charge des personnes sans-abris en situation de vulnérabilité et en difficulté financière ou encore vivant dans des conditions humanitaires, sociales et familiales difficiles.
Cette structure à dimension humaine a été financée par l’INDH en collaboration avec le Conseil provincial qui assure l’hébergement, l’alimentation et la gestion de ce centre inédit au niveau de la province et qui a pour but d’accompagner les personnes en situation de vulnérabilité de manière à améliorer leurs conditions sociales en les accueillant dans des conditions humaines qui répondent à leurs besoins nécessaires.
Dans une déclaration à la MAP, le coordinateur de la Ligue marocaine pour l’éducation de base et la lutte contre l’analphabétisme à Azilal, Hicham Ahrar a fait savoir que cette catégorie de personne confrontées à une situation de précarité et de marginalisation en l’absence d’un logement sont accueillies dans ce centre qui offre à ces pensionnaires un refuge et un lieu de repos répondant à leurs besoins médicaux et nutritionnelles nécessaires, ainsi qu’à leur confort et leur stabilité morale et psychologique.
M. Ahrar, président de l’association en charge de la supervision de ce Centre a indiqué que le cette structure héberge 20 personnes relevant de plusieurs communes de la province d’Azilal et leur offre plusieurs formations dans les domaines de la coiffure et de la restauration en partenariat avec l’Entraide Nationale.
L’INDH soutient financièrement les personnes formées par le Centre doté d’une importante capacité litière pour homme et femme, d’une cuisine, de salles de bains, d’installations sanitaires et de plusieurs salons pour le confort des pensionnaires.
Le Centre organise régulièrement des séances de sensibilisation et de prévention contre le Covid-19 de manière à informer ces personnes sur les conditions d’hygiène à prendre en compte pour ne pas s’infecter par le Covid-19 et assure le respect des mesures de distanciation sociale entre les pensionnaires, a-t-il dit.
M. Ahrar s’est félicité de l’important apport de la province de la préfecture d’Azilal ainsi que du Conseil Provincial qui accompagne nombre d’initiatives à caractère humain dans la région.
Le Président du conseil provincial Mohamed Kourchi a souligné pour sa part, que 20 personnes sont prises en charge dans cette structure inédite au niveau de la province, qualifiant ce centre de modèle au niveau régional en ce sens qu’il promeut la dimension solidaire dans tous ses aspects conformément aux orientations stratégiques de la 3ème phase de l’INDH.
Ce centre est géré par une association locale sous la supervision de la province, a dit M. Kourchi, faisant remarquer que les pensionnaires sont pris en charge et hébergés de la manière la plus qu’elle soit en répondant ainsi à leurs besoins essentiels, le but étant de soulager leurs souffrances et renforcer leur sentiment d’appartenance sociale tout en veillant à leur offrir des conditions prospères de confort et de réconfort et leur faire retrouver la confiance en eux.
Après le succès fulgurant de la première et deuxième phases de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain, la troisième phase de ce chantier d’envergure, semble se tourner vers une nouvelle vision porteuse d’espoir et combien même structurante car, reposant sur quatre programmes cohérents et complémentaires.
L’INDH, rappelle-t-on, cible toutes les catégories sociales avec à leur tête, les générations à venir, dans une logique d’équité et d’égalité des chances dans l’objectif de réduire les écarts sociaux et les disparités territoriales au niveau national, le tout dans le cadre d’une approche participative basée sur la gouvernance et la bonne gestion.