Par-Driss Lyakoubi
Une constellation de jeunes poètes du lycée français international André Malraux de Rabat ont été conviés, lundi dernier, à la galerie « Les Beaux-arts » au quartier les Oudayas pour la célébration de la journée mondiale de la poésie organisée par le lycée français international André Malraux. Le ciel de la capitale du Royaume était, en effet, étincelant ce soir-là.
Cette rencontre poétique a constitué un moment de partage, de convivialité et de célébration de la beauté et la magie du verbe. Les élèves ont sublimé l’assistance par leur prestance, en lisant, de manière artistique, des poèmes de grands poètes français, arabes, espagnoles et marocains. Les jeunes filles et garçons étaient musicalement accompagnés par de jeunes virtuoses. Ils ont réussi à emmener le public dans un voyage dans le temps et l’espace pour découvrir un univers recrée par les mots et par la musicalité. Le concept poétique se caractérisait par le choix d’un thème lié aux poèmes pour en extraire un ou deux vers à chaque fois en vue de créer un nouveau poème.
Ce moment d’élévation, de rêve et de plaisir intense, prenait pour Sophie Churlet, directrice du lycée français international André Malraux, une dimension pluriculturelle. « Ce soir, ce sont nos élèves qui seront des passeurs de culture, qui vont nous faire vivre cette magie poétique, en célébrant l’amour, l’espérance et la paix, dans plusieurs langues, car la poésie rassemble au-delà de l’émiettement de Babel », souligne-t-elle en substance.
La consule générale de France à Rabat, Sandrine Lelong Motta n’a pas manqué d’exprimer sa fascination pour la beauté et la charge historique du lieu où s’est tenue cette soirée poétique. « L’organisation de cet événement à la galerie les Beaux-arts, faisant partie de l’ancien consulat de France à Rabat, précise-t-elle, vient nous rappeler l’ancienneté et la profondeur des relations entre la France et le Royaume du Maroc. »
A cet égard, Michel Boyer historien et initiateur de cette rencontre haute en couleurs a donné un aperçu historique sur cet espace construit par Louis Chénier, Consul général de France près de l’Empire chérifien de 1769 à 1782, dans le respect total de l’architecture marocaine. Une bâtisse qui surplombe la rivière du Bouregreg.
A l’issue de cette rencontre poétique, Pr. Michel Boyer n’a pas manqué d’adresser ses vifs remerciements à M. Hassan Ammari, fondateur de la galerie « Les Beaux-Arts » et président de l’Association Marocaine de coopération et l’amitié entre les Peuples » pour son chaleureux accueil, ainsi que les sponsors Poluclean et Greentech.