La première demi-finale de l’euro20 entre l’Espagne et l’Italie a tenu selon les spécialistes du ballon rond toutes ses promesses, sur la pelouse de Wembley et pour la première fois depuis l’histoire Covid 19, 60000 spectateurs se sont donnés rendez-vous pour assister au classico européen , un match pas comme les autres ….une confrontation entre deux grandes nations de football international , une Espagne avec un rythme soutenu du jeu , la possession du ballon , le Tiki Taka , la philosophie de la Massia , le grand classico Barca Real de Madrid ……….et l’école italienne du style athlétique à la Catenaccio , la grande maturité tactique ……… le berceau de l’animation défensive ………………….
Le parcours des espagnols irrégulier avant le jour ‘j’rappelle un peu le tracé d’un sismogramme, après avoir concéder deux matchs nuls la Roja a étrillé en dernier match de groupe les slovaques 5-0, deux matchs très difficiles en deuxième tour avec les prolongations face aux vice-champions du monde les croates et les suisses en euphorie après avoir éliminé la France.
Sous la direction de luis Enrique Martinez les espagnols ont retrouvé toute la joie de jouer, le jeu se construit mieux, plus de verticalité, la pièce manquante au puzzle c’est pouvoir disputer plus de matchs afin de peaufiner les automatismes … ! « Bien hech Luis »
De l’autre coté la squadra azzura sous Mancini est sublime, a marqué un grand retour après une grande absence au wordcup Russie 18, l’évènement marquant avant la confrontations contre les amis espagnols est sans doute l’absence de SPINA le back left de la Roma victime d’une rupture du tendon d’Achille contre les diables rouges et qui serait indisponible quelques semaines et le spécial one Jose Mourinho fronce déjà les sourcils ?? d’autre part une revanche en l’air de l’affaire luis Enrique agressé par coupe de coude du «Rosso Néri » Mauro Tassoti en quart de final de la worldcup 94 ??
Le scenario du match était pour les tacticiens prévisible, une équipe d’Italie en bloc bas cherchant une action de rupture en milieu de terrain pour partir au contre un scenario comme celui du Barça |Milan Ac en final de la champions League à Athènes peut être
Et la Roja serait fidèle à ses habitudes monopolise le ballon et faire circuler jusqu’à trouver la bonne ouverture??
Dès le coup d’envoi les deux équipes se sont montrées prudentes , pas question de perdre le ballon ni laisser un petit espace entre les lignes , après le plan espagnol commence à se sentir, pressing haut , Sergio bosquets dans son rôle de porteur d’eau tamponne au milieu oriente efficacement le jeu et surtout donne beaucoup d’assurance au jeune Pédri à ses côtés rappelant les débuts d’un certain Demetrio Albertini a côté du vétéran Frank Rijkaard au Milan AC à l’époque , la ligne d’attaque remaniée menée par le jeune Dani Olmo est très active et essaye de trouver de l’espace entre chiellini et Bonucci , de l’autre cote les azzuris reviennent aux vieilles habitudes du bloc bas et dressent un double rideau défensif , sur les couloir le ‘mini Mauro Tassoti ‘ De Lorenzo bloque bien son côté et le remplaçant de Spinozolla le brésilien naturalisé italien Emerson fait un grand travail à gauche et rempli bien sa tache en combinant efficacement avec Insigne tandis que la deuxième ligne défensive tente de récupérer et partir en contre et c’est ce petit diable d’insigne et la vedette du match contre la Belgique Frédérico Chiesa qui sèment la panique derrière le plat espagnol , le score reste malgré tout vierge en première mi-temps .
A la reprise le même scenario l’Espagne qui pousse son bloc haut et les italiens cherchent le contre favorable et c’est à la 15 minutes Donnaromma récupère lance insigne qui s’appuie à son tour sur Ciro Immobile donne le ballon à Chiesa décroche et enroule sa frappe au deuxième poteau dans un mouchoir de poches !! ne laissant aucune chance au keeper espagnol , une action que le technicien espagnol luis Enrique connait parfaitement bien lors d’un match Espagne Italie en quart de final de la coupe du monde USA1994 quand il était joueur où Roberto Donadoni jouait la station du contre à gauche et place le ballon pour Dino Baggio qui tire et trompe Andoni Zubizarreta , après ce but italien , la rentrée d’Alvaro Morata va bousculer le match et l’ex merengue va mettre les pendules à l’heure et comme parfois le hasard fait bien les choses une grande ressemblance au même match du word cup Américain lorsque José luis Caminiro égalise pour la Roja ….
La fin de la partie sur match nul 1 partout, les prolongations n’ont pas rapporté du nouveau et ses aux terribles tirs au but que le même Alvaro Morata qui a fait exploser de joie le banc de touche serait à l’origine de la grande déception de la Roja en ratant son Peno et inscrit son nom sur la liste de grands noms qui ont raté un jour de l’histoire un penalty lors d’un match décisif entre autres Roberto Baggio, Kylian Mbapè…………. Après Jorginho doucement à la Panencka marque le but de la libération « Garibaldienne » et place les italiens en final.
La squadra azzura a montré une fois sa grandeur dans cet euro2020 face à cette équipe jeune remaniée de luis Enrique qui n’a pas démérité !!
La final opposera l’Angleterre contre l’Italie un match qui s’annonce dur, est ce que la squadra serait accueilli en champion au colisée romain ou bien les anglais vont garder la coupe chez eux et donner la grande bouffe d’oxygène au football anglais tant attendu ; tous les anglais veulent ce trophée et disent « now or nerver », la réponse c’est pour ce dimanche à 20H00 à Wembley stadium.