Guelmim – le12
La réussite de la réforme du système d’éducation et de formation dans la région de Guelmim-Oued Noun est tributaire de l’appropriation des projets stratégiques et de la réalisation de la complémentarité entre les projets de développement locaux et ceux prévus par la loi-cadre 51.17, a affirmé le ministre de l’Education, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaid Amzazi.
M. Amzazi, qui intervenait samedi à Guelmim lors d’une réunion de coordination régionale sur la mise en œuvre de cette loi-cadre, a indiqué que ce chantier est un cadre contractuel pour la concrétisation des objectifs de la réforme du système d’éducation et de formation et un aboutissement d’une planification stratégique qui a connu une accélération lors de la rentrée scolaire actuelle.
Il a ajouté que ce processus est l’émanation d’une feuille de route élaborée dans le cadre d’un partenariat entre l’administration centrale et les Académies régionales de l’éducation et de la formation, les universités et les délégations régionales de la formation professionnelle, mettant l’accent sur les perspectives prometteuses qu’offre la régionalisation avancée pour le renforcement de ce chantier.
Le ministre s’est félicité des nouveaux projets structurants réalisés dans les provinces du Sud grâce au nouveau modèle de développement lancé par SM le Roi Mohammed VI ayant permis la modernisation des infrastructures, l’amélioration des prestations sociales au profit de la population locale et la promotion de l’élément humain.
Il s’est également réjoui des développements positifs de la question du Sahara marocain et des succès diplomatiques enregistrés sous le leadership de SM le Roi qui consacrent la reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine sur l’ensemble de son Sahara et qui se sont traduits notamment par l’ouverture de plusieurs consulats à Laâyoune et Dakhla.
De son côté, le ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Driss Ouaouicha a souligné l’importance de la concertation et du partenariat avec les acteurs régionaux et qui ont abouti à la réalisation de quatre nouveaux projets universitaires dans la région Guelmim-Oued Noun.
Il s’agit, a-t-il expliqué, de la faculté pluridisciplinaire à Assa, l’Ecole nationale de commerce et de gestion à Guelmim, la faculté des sciences, d’économie et de gestion à Guelmim et de l’Ecole nationale des sciences appliquées à Sidi Ifni.
Le wali de la région Guelmim-Oued Noun, Mohamed Najem Abhay a indiqué que la promulgation de la loi-cadre 51.17 est l’aboutissement d’un long processus visant à moderniser le système d’éducation et de formation, soulignant que les autorités et les élus de la région continueront leur mobilisation pour assurer le succès de ce chantier structurant et prioritaire pour l’avenir de la nation.
La présidente de la région Guelmim-Oued Noun, Mbarka Bouaida a exprimé l’implication de la région depuis 2016 dans la mise en œuvre du programme de développement intégré de la région, et dont le secteur de l’éducation et de la formation occupe une place de choix, à travers une contribution de 172 millions de dhs à l’effort de modernisation et de réforme de l’école publique, ajoutant que le conseil a mis en place des partenariats pour le renforcement de l’offre universitaire et la création d‘un pôle universitaire intégré dans la région.
Une convention de partenariat a été signé en marge de cette réunion entre le ministère, l’université Ibn Zohr et le conseil de la région pour la création d’une Ecole supérieure de technologie à Ouateya (province de Tan-Tan), pour un budget de 65 millions de dhs, dont une contribution de 20 millions de dhs du conseil régional.
Une autre convention de partenariat a été également signée à cette occasion entre l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de Guelmim-Oued Noun et l’université Ibn Zohr, pour l’élaboration de programmes d’éducation et qualification, et l’Institut français pour l’organisation de sessions de formation en langue française au profit du personnel enseignant et l’encouragement de la lecture chez les élèves.