Rabat –le12

La visite de la délégation américaine à Laâyoune et Dakhla reflète la profonde conviction américaine de la marocanité du Sahara, a souligné l’académicien et analyste politique, Mohamed Bouden.

Dans une déclaration à la MAP, M. Bouden a indiqué que la visite au Sahara marocain d’une délégation américaine de haut niveau, conduite par le secrétaire d’État adjoint en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker, est une évolution historique reflétant le niveau de confiance entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique, ainsi qu’une profonde conviction américaine de la marocanité du Sahara.

Selon l’analyste, cette évolution historique représente une réponse décisive et une position objective de la part des États-Unis d’Amérique, au vu de la dimension historique des relations entre les deux pays vieilles de plus de 200 ans, depuis la reconnaissance marocaine de la souveraineté américaine en 1777 et la création par les États-Unis d’Amérique de sa première mission diplomatique à Tanger en 1797.

Cette évolution est, notamment, le résultat du travail de la diplomatie marocaine qui établit des ponts avec les grandes puissances et renforce le poids stratégique du Royaume dans la région, a relevé M. Bouden.

Et de poursuivre que “la visite de la délégation américaine au Sahara marocain instaure un avenir qui inquiète, sans aucun doute, le voisin oriental du Maroc, qui se tient à l’écart”, soulignant que le cadre économique du partenariat maroco-américain aboutira au changement du paysage stratégique du Sahara marocain, qui deviendra un point focal des échanges commerciaux, continentaux et internationaux et de la navigation maritime régionale, grâce au port atlantique de Dakhla et au développement structurel de la région de Dakhla-Oued Eddahab.

Cette visite, durant laquelle la délégation américaine a pris connaissance du développement, de l’environnement d’investissement confortable et de la vie institutionnelle au Sahara marocain est un événement sans précédent, a-t-il conclu.