Le Vice-président de la Chambre des Représentants, Mohamed Ouzzine, a pris part aux travaux de la réunion parlementaire tenue dans le cadre du 10ᵉ Forum mondial de l’eau (19-21 mai) à Bali, en Indonésie, sous le thème « Mobiliser l’action parlementaire sur l’eau pour une prospérité partagée ».
Le Forum réunit des gouvernements, des parlements, des institutions multilatérales, des représentants du secteur privé, la société civile et toutes les parties prenantes pour une coopération constructive afin de relever les défis mondiaux auxquels fait face le domaine de l’eau et de réaliser un développement durable qui tient compte de la rareté de cette denrée vitale.
Les travaux de cette réunion parlementaire s’articulent autour de séances plénières axés sur plusieurs sujets d’actualité, mettant l’accent sur le renforcement du dialogue parlementaire, l’importance des questions environnementales et l’échange d’idées et de bonnes pratiques en matière de législation, de gouvernance et de développement durable, en particulier dans leur dimension environnementale.
Intervenant lors des séances plénières, M. Ouzzine a souligné que la formulation d’alternatives et de solutions nécessite l’existence d’une véritable volonté politique visant un engagement sérieux tant en matière de législation que dans leur mise en œuvre et leur adaptation pour répondre à la réalité de la pénurie d’eau.
Dans le même contexte, le Vice-président de la Chambre des Représentants a mis en lumière l’important rôle des parlementaires au sein de leurs institutions législatives nationales dans l’interaction continue et la sensibilisation aux questions liées à l’eau. De même, il a considéré que parler des changements climatiques est un signal d’alarme sur un grand défi auquel l’humanité est confrontée, exigeant une vision claire, une stratégie d’action efficace pour atténuer les impacts de la sécheresse et de la migration climatique sur l’humanité.
Et M. Ouzzine de souligner la nécessité de mutualiser les efforts, d’échanger les meilleures pratiques, de coordonner les positions et de prendre des mesures concrètes pour comprendre la nature changeante de ces menaces, ainsi que de travailler à renforcer les capacités des parlements à tous les niveaux, en considérant que le vrai rôle de la diplomatie réside dans sa capacité à assurer la sécurité hydrique pour tous.
Le Forum mondial de l’eau de cette année s’est distingué lors de sa séance inaugurale par la remise par le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, de la huitième édition du Grand Prix Mondial de l’Eau Hassan II à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
A noter que le Forum Mondial de l’Eau se tient tous les trois ans depuis sa première session à Marrakech en 1997. Il est considéré comme un espace privilégié pour l’échange d’expériences et de connaissances et pour unifier les perspectives sur les questions sensibles liées à l’eau.